Hello tout le monde !
J'espère que vous allez bien. Je suis très heureuse de vous retrouver après deux journées riches en émotions. Depuis hier, j'ai l'impression de vivre un rêve éveillée...
Hier soir, je n'ai pas eu le temps de vous raconter ma journée, vous vous doutez bien que c'est parce qu'elle était très chargée. Alors ce soir, je vous fais un retour sur deux jours de folie. Et qui dit deux jours dit deux articles !
Hier, nous étions dimanche, et j'ai donc quitté mon hôtel à Skogafoss pour reprendre la route et continuer mes visites sur la côte sud. Déjà ?! Le temps passe trop vite !
Pour commencer, je me suis remise en quête de voir des macareux et je me suis donc arrêtée à Vik, une petite ville sur la route circulaire. Sa plage est réputée pour être un très bon point d'observation pour les macareux. J'ai donc longtemps marché dans le sable jusqu'au bord de la falaise où ils nichent. Avec ma paire de jumelles, j'ai épié les moindre recoins, il y avait plein d'oiseaux mais je n'ai pas vu de macareux. Il ne faisait pas beaucoup plus beau que la veille et je dois avouer qu'il était déjà 10h. Le guide du routard conseille d'y aller avant 10h ou en soirée puisque les macareux partent en mer la journée. Il y aura sûrement d'autres occasions !
Sur la route vers Skaftafell, j'ai traversé Skeidaràrsandur, le plus grand champs de lave du monde ! Le paysage était vraiment incroyable. Il évoluait sans cesse mais toujours dans une atmosphère très volcanique. On pouvait voir une étendue noire à perte de vue, puis de la verdure sur des roches, de la mousse, une rivière, des reliefs, d'énormes pierres noires, des pics qui pointaient vers le ciel, des fleurs bleutées venant recouvrir l'ensemble... Parfois en arrivant au sommet d'une côte, j'étais à nouveau dépaysée.
Je me suis arrêtée à quelques petits sites signalés pour rendre le trajet plus agréable.
Le ciel commençait à être dégagé et il y avait enfin du soleil. De la route, je pouvais apercevoir des langues glacières, j'étais complètement émerveillée. Je me suis arrêtée prendre une photo biensûr. C'était la dernière pause puisque vu l'heure je devais bientôt arriver à Skaftafell. La surprise ? C'était ça Skaftafell !
Le ciel commençait à être dégagé et il y avait enfin du soleil. De la route, je pouvais apercevoir des langues glacières, j'étais complètement émerveillée. Je me suis arrêtée prendre une photo biensûr. C'était la dernière pause puisque vu l'heure je devais bientôt arriver à Skaftafell. La surprise ? C'était ça Skaftafell !
En fait, c'est un grand parc national au pied du Vatnajökull, le plus grand glacier islandais. Ce parc est une merveille, je l'avais vraiment sous estimé. Ma petite bêtise, c'est de ne pas y avoir prévu suffisamment de temps. C'est un endroit où il faut absolument passer au moins une journée entière ! C'est le lieu idéal pour les amoureux de la randonnée !
J'ai quand même fait ce que j'avais programmé et c'est pour ça que ma journée qui devait être relax est devenue no relax.
Première randonnée du parc : une boucle de 1h de balade pour rejoindre le glacier. On peut vraiment l'approcher alors j'étais sur mon petit nuage. Vous vous souvenez des touristes déchaînés devant l'avion ? Et bien j'ai pris le relais ! On aurait dit que j'avais un turbo aux fesses.
Je suis désolée pour vous, les photos rendent tellement moins bien, en réalité c'était magnifique !
J'étais tellement déchaînée que j'ai cru bon de vouloir rejoindre la seconde langue de glace que vous pouvez voir. Après 30 minutes hors des sentiers balisés, à marcher sur des pierres volcaniques et ne voyant toujours pas le fameux glacier se rapprocher de moi, j'ai dû me raisonner et faire demi-tour parce qu'il était en vérité beaucoup trop loin. C'est sûrement le seul moment de ces deux jours où j'ai eu à reposer mes petits pieds sur terre. Même si il m'était impossible de perdre mon orientation grâce à ces gigantesques glaciers et que je n'étais pas partie si loin, je me suis rendue compte qu'il y a des rivières et si on ne sait plus où on a pu les traverser à l'aller, on est bloqué au retour... A ne jamais faire ! Donc après avoir perdu 1h et beaucoup d'énergie, j'ai repris la boucle balisée et c'était mieux comme ça.
Deuxième randonnée : un aller-retour de presque 2h permettant de voir deux cascades. La cascade Hundafoss est à 15 minutes à pieds et ensuite il faut continuer 40 minutes pour atteindre Svartifoss. Et ça monte ! Ça monte tellement que des quadrillages en plastiques ont été installés au sol pour qu'on ne glisse pas. Après mon périple auprès des glaciers, j'étais vraiment épuisée et je voulais faire demi-tour à Hundafoss.
Finalement, c'est un couple de québécois (d'après leur accent) qui m'a donné du courage pour cette randonnée. Ils l'ignorent mais je me suis défiée de suivre leur rythme et c'est comme ça que je suis arrivée jusqu'à Svartifoss. J'en ai vraiment bavé mais je peux vous présenter ma petite fierté de la journée : Svartifoss !
Je n'ai pas effrayé les québécois apparemment puisqu'ils m'ont proposé de me prendre en photo devant la cascade. Et j'ai utilisé la même méthode pour avoir le courage de faire le retour.
J'ai repris la route et je me suis retrouvée dans les nuages. Cette fois-ci je parle au sens propre... La seconde partie de la côte sud est en altitude., ce que j'ignorais.
Je suis donc arrivée à Jökusàrlón, un site absolument incroyable que j'attendais tant ! C'est un lac glaciaire issu du Vatnajökull. Comme j'étais dans les nuages, je n'ai pas pu profiter de la vue sur le glacier, et vous connaissez maintenant mon amour pour les glaciers... Finalement j'ai eu mon lot de consolations. Je savais qu'il était possible de voir des otaries et je n'ai pas tardé à en apercevoir dans l'eau. J'ai sorti ma paire de jumelles et j'ai partagé ce moment fantastique avec Clément et Nora, un couple de parisiens. On s'est raconté ce qu'on avait fait depuis notre arrivée et on était d'accord pour dire que l'Islande est un pays plein de surprises. On s'est dit qu'on essayerait de se revoir lors de nos visites dans le nord !
Il était tard quand je suis arrivée à Jökusàrlón et je dormais chez l'habitant alors j'ai préféré ne pas traîner. Je savais que je reviendrai profiter du site le lendemain puisque je n'étais pas très loin.
Finalement, je suis arrivée à mon hébergement à 21h passées. Il y avait plusieurs chambres, c'était une ambiance guesthouse un peu trop encadrée puisqu'il fallait avoir mangé et être douché avant 22h. Autant vous dire qu'il a fallu faire vite ! Après cette longue journée, je me suis rapidement endormie. Et avec la fenêtre légèrement entrouverte puisque c'était une des nombreuses consignes de la feuille plastifiée qui m'avait été remise à mon arrivée... Vous l'aurez compris, ce n'était pas mon hébergement préféré !
Pour la suite, je vous donne rendez-vous dans mon deuxième article... 😊
Pour la suite, je vous donne rendez-vous dans mon deuxième article... 😊
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